Chacun sa CAN
Il regarde l'actualité de biais, d'en haut, d'en bas, de côté ; il la retourne dans tous les sens, la soupèse et nous la rend complètement décalée, tordue et tellement tordante. Mamane vous présente une actualité... différente.
La Coupe d’Afrique des nations de football, CAN pour les intimes, a beau être un événement international, panafricain, universellement intergalactique dans ce village planétaire, plongeant dans une excitation agitée joueurs, spectateurs, journalistes, sponsors, parieurs, vendeurs de postes téléviseurs et de bière, il ne faut jamais oublier ce dicton gondwanais qui dit : « la Coupe d’Afrique, d’accord mais faut pas oublier que chacun joue sa CAN ».
En Très Très Démocratique République l’un des sports favoris de Notre Leader Bienaimé et de son gouvernement est d’accueillir à Gondwana-City, notre belle capitale, de multiples et variés sommets, colloques, rencontres, symposiums, forums et autres conférences au cours desquels des gens pointus et experts venant des quatre coins du monde échangent à bâtons rompus, pérorent doctement sur des sujets censés prendre à bras-le-corps le quotidien ardu et le futur incertain du Gondwanais Lambda dans ses tribulations en Très Très Démocratique République.
En 2017 très régulièrement nous nous intéresserons à tous les postes éminents du non moins éminent gouvernement de la Très Très Démocratique République, afin d’en faire le tour complet portrait après portrait. Aujourd’hui, partons en ballade avec un ministère incontournable, Ze ministère, un ministère sans lequel toute action gouvernementale ne serait que bave d’escargot, de la pure cosmétique. Ce ministère, c’est le ministère des affaires très très urgentes.
Qui dit compétition sportive internationale dit médias internationaux, réseaux sociaux et donc retentissement instantané et mondialisé. La publicité est donc le nerf de la guerre dans ce genre de rendez-vous hyper médiatisé. Les annonceurs le savent bien et se battent donc pour figurer en bonne place sur tous les supports publicitaires. Tant pis pour ceux qui n’ont pas assez de budget ou qui s’y prennent un peu tard car la publicité appartient à ceux qui se réveillent très tôt…
L’armée gondwanaise et l’équipe nationale de football de la très très démocratique République, c’est même pipe même tabac, maillot blanc blanc béret ; les points que les deux ont en commun sont tellement nombreux que je n’en citerai que quelques uns ici…
Le gouvernement de la République Très Très Démocratique du Gondwana est à l’image de son créateur, notre leader bienaimé Son Excellence Président-Fondateur : il est insondable et plein de ressources, toutes plus surprenantes les unes que les autres…
A à l’occasion des vœux pour la nouvelle année, notre Leader Bienaimé, Son Excellence Président-Fondateur a, une nouvelle fois, démontré qu’il est bien le président de tous les Gondwanais, sans exclusive mais avec inclusivité, pour reprendre un mot à la mode sur lequel nous reviendrons la semaine prochaine…
L’année 2017 est partie sur des chapeaux de roues pour Notre Leader Bienaimé Son Excellence Président-Fondateur, on l’avait laissé en 2016, roulant à fond après avoir passé la troisième vitesse, pardon le troisième mandat, à fond sur les routes gondwanaises, à fond dans les virages, renversant quiconque s’était mis sur son chemin, à fond dans les lignes droites, doigt d’honneur tendu vers on-sait-qui, à fond à fond, tambour battant, Président-Fondateur de la République des Tambours, le tambour major, celui qui tape sur les têtes des Gondwanais comme sur des tamtams.
Chers auditeurs, notre chère et tendre Cour de Récré ne sera plus la même avec l’avènement de cette année 2017. Le paysage et l’ambiance en seront durablement changés, tant les nouveautés seront nombreuses comme après un grand chamboule-tout. Souvenez-vous, au bon vieux temps de la Cour de Récré, c’est-à-dire, il y a à peine quelques semaines, nous avions d’un côté, là-bas dans le carré VIP, la bande à Barack avec Angela, François, David et les autres…
Comme une horloge planquée en Suisse, les biens mal acquis, BMA pour les intimes, reviennent régulièrement faire un coucou aux sceptiques et aux professionnels de la mauvaise foi. Les biens mal acquis, on en parle, on en fait l’inventaire, ça gueule, ça accuse, ça réfute, ça contre-attaque, ça plaide, ça communique, ça flambe, ça pavoise, ça se cache derrière des sociétés écrans et on ne sait toujours pas avec précision ce qu’est, un bien mal acquis…