Jean-Louis Billon, A’Salfo: deux regards sur l’économie ivoirienne

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Chaque samedi, Bruno Faure ouvre les grands dossiers de l’actualité économique française, africaine et internationale. Avec les spécialistes du service Économie de RFI et les meilleurs experts, il identifie les lignes de force de la vie économique mondiale. La globalisation, l’émergence du continent africain, les mutations technologiques, les crises internationales, et leur impact sur les situations économiques locales et sur les populations sont au programme d’Éco d’Ici, Éco d’Ailleurs.

Éco d’ici Éco d’ailleurs 100 % Côte d’Ivoire avec Jean-Louis Billon, actionnaire de SIFCA, premier groupe privé ivoirien, géant de l’agroalimentaire et poids lourd de l’économie ouest-africaine. Ancien ministre du Commerce, il a, par ailleurs, annoncé son intention d’être candidat à la présidentielle 2025 au sein du PDCI. Entretien enregistré en janvier 2023 à voir en vidéo ici. Dans la seconde partie de l’émission, autre entretien avec Salif Traoré alias A’Salfo, leader du groupe Magic System et acteur majeur de l’industrie musicale en Afrique. Il est venu parler des sujets d’actualité économique concernant son pays comme l’avenir de la filière cacao et du sujet qui lui tient particulièrement à cœur : le paiement des droits d’auteurs aux artistes africains.Entretien enregistré en juin 2023 à voir en vidéo ici.

Eco d’ici Eco d’ailleurs – Ibrahim Iddi Ango, grand invité de l’économie

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Chaque samedi, Jean-Pierre Boris ouvre les grands dossiers de l’actualité économique française, africaine et internationale. Avec les spécialistes du service Économie de RFI et les meilleurs experts, il identifie les lignes de force de la vie économique mondiale. La globalisation, l’émergence du continent africain, les mutations technologiques, les crises internationales, et leur impact sur les situations économiques locales et sur les populations sont au programme d’Éco d’Ici, Éco d’Ailleurs. ***À partir du 6 avril 2019, le samedi, à 10h10 TU vers toutes cibles ; à 15h10 TU vers le Cambodge ; à 17h10 TU vers l'Afrique.

Comme chaque premier samedi du mois, Éco d’ici Éco d’ailleurs reçoit un grand invité de l’économie. Un partenariat entre RFI et Jeune Afrique. En ce début mai 2019, le grand invité est l’homme d’affaires nigérien Ibrahim Iddi Ango, né à Niamey il y a près de 68 ans. Ibrahim Iddi Ango est aujourd’hui le PDG de la Compagnie d’assurances et de réassurances du Niger, PDG de la seule cimenterie du Niger, la Malbaza Cement Company et président de Airtel Niger, le premier opérateur de téléphonie cellulaire du pays. Les journalistes Jean-Pierre Boris (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique) interrogent leur invité sur ses multiples activités industrielles et économiques et lui demandent quel regard il porte sur l’économie du Niger et sur celle d’Afrique de l’ouest-africaine.

Eco d’ici Eco d’ailleurs – Nouvelle mutation de l’agriculture européenne

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Chaque samedi, Jean-Pierre Boris ouvre les grands dossiers de l’actualité économique française, africaine et internationale. Avec les spécialistes du service Économie de RFI et les meilleurs experts, il identifie les lignes de force de la vie économique mondiale. La globalisation, l’émergence du continent africain, les mutations technologiques, les crises internationales, et leur impact sur les situations économiques locales et sur les populations sont au programme d’Éco d’Ici, Éco d’Ailleurs. ***À partir du 6 avril 2019, le samedi, à 10h10 TU vers toutes cibles ; à 15h10 TU vers le Cambodge ; à 17h10 TU vers l'Afrique.

Dans un mois très exactement, (entre le 23 et le 26 mai 2019), les électeurs des 27 pays de l’Union européenne se rendront aux urnes pour élire un nouveau Parlement européen. L’une des principales missions des 751 parlementaires européens qui seront élus sera de voter le budget de l’Union européenne. Jusqu’à présent, le principal poste de ce budget, c’était le poste agricole. 40% du budget, c’est-à-dire 60 milliards d’euros par an étaient consacrés à la politique agricole commune, plus connue sous l’acronyme PAC. Mais, la Commission européenne propose de réduire ce budget de 5% à partir de 2020 et de réorienter la politique agricole. Quelle réorientation ? Est-ce un aveu d’échec ou, au contraire, un signe que la mission a été accomplie pour une agriculture européenne qui, inventée en 1957, a subi depuis lors d’innombrables transformations et doit maintenant s’adapter à de nouvelles réalités économiques et politiques ? Questions posées par Jean-Pierre Boris à deux invités.

Avec : – Quentin Mathieu, économiste, chargé de mission aux Chambres d’Agriculture de France- Frédéric Courleux, directeur des études du think tank Agriculture Stratégie.

 ► Autres Eléments

Il y a plusieurs manières de dire les choses. D’un point de vue purement marchand, l’Europe exporte une partie de sa production laitière vers l’Afrique. Si l’on se veut un peu critique on peut formuler ça autrement et dire que l’’Europe se débarrasse parfois de ses excédents de production en Afrique. C’est le cas avec le Sénégal. Le pays est un grand importateur de lait et de lait en poudre venu du vieux continent. Au détriment de la production locale, peu compétitive et qui peine à s’imposer. C’est un reportage Eco d’ici Eco d’ailleurs signé William de Lesseux dans la région de Dakar.

Les agriculteurs grecs restent parmi les plus dépendants des aides de la politique agricole commune. Presque 40 pour cent du revenu des agriculteurs grecs dépendent des subsides européens. Pourtant, le quotidien des agriculteurs reste difficile en Grèce. Dans le sud-ouest de la Grèce, c’est un reportage Eco d’ici Eco d’ailleurs signé Charlotte Stiévenard.

Le riz italien fait face à une sévère concurrence asiatique. Pour aider ces riziculteurs, l’exécutif européen a décidé mi-janvier de réintroduire des droits sur les importations de riz en provenance du Cambodge et de Birmanie. Des taxes douanières pour trois ans, à raison de 175 euros par tonne importée la première année, 150 la seconde et 125 les années suivantes. Une victoire pour l’Italie qui avait demandé des mesures de protections pour ses riziculteurs. Mais, le Cambodge va faire appel… et même si le tribunal de l’Union européenne confirme la décision de Bruxelles, cela pourrait ne pas suffire à venir à bout de toutes les difficultés. C’est un reportage Eco d’ici Eco d’ailleurs entre Turin et Milan, au cœur de la région rizicole italienne signé Pauline Gleize.

Eco d’ici Eco d’ailleurs – Crise dans le monde hospitalier

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Chaque samedi, Jean-Pierre Boris ouvre les grands dossiers de l’actualité économique française, africaine et internationale. Avec les spécialistes du service Économie de RFI et les meilleurs experts, il identifie les lignes de force de la vie économique mondiale. La globalisation, l’émergence du continent africain, les mutations technologiques, les crises internationales, et leur impact sur les situations économiques locales et sur les populations sont au programme d’Éco d’Ici, Éco d’Ailleurs. ***À partir du 6 avril 2019, le samedi, à 10h10 TU vers toutes cibles ; à 15h10 TU vers le Cambodge ; à 17h10 TU vers l'Afrique.

Au cœur de nos systèmes de santé, trônent des mastodontes qui concentrent des montagnes de savoirs, des merveilles de technologie, des sommets d’humanité, des abîmes de souffrance, des mastodontes qui sont aussi souvent des gouffres financiers : des hôpitaux.C’est là que nos sociétés modernes, même dans les pays les plus en difficulté sur le plan économique, concentrent d’énormes efforts pour maintenir les citoyens que nous sommes en bonne santé. Mais, cela ne va pas sans difficulté.En France, médecins hospitaliers et infirmières sont au point de rupture face aux modes de gestion qu’ils subissent. Les directeurs d’hôpitaux, vilipendés par les soignants, se plaignent d’être de commodes boucs émissaires. Les gouvernements se voient reprocher d’imposer une gestion purement comptable de ces établissements. Et les patients se plaignent de la concentration des soins hospitaliers dans de grandes infrastructures au détriment des soins de proximité. Cette description, nous la peaufinerons, nous la complèterons, nous la démentirons éventuellement dans cette émission avec nos trois invités.

Avec :

– Michaël Peyromaure est médecin, chirurgien, chef du service d’Urologie à l’Hôpital Cochin, dans le 14ème arrondissement de Paris. Il est coauteur d’un livre «Le stade 2», aux éditions Plon. C’est un livre écrit avec un de ses patients, le journaliste Patrick Chêne dans lequel celui-ci tient le journal du malade qu’il a été. Ses billets alternent avec des analyses de la réalité hospitalière française par le professeur Peyromaure.

– Zeynep Or est économiste, directrice de recherche à l’Institut de Recherche et de documentation en économie de la santé (IRDES),  membre du Laboratoire d’économie de l’Université Paris-Dauphine.

– Carine Milcent est professeure associée à l’École d’Économie de Paris, (PSE) chercheur au CNRS, président adjointe  du Conseil scientifique de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation au titre des personnalités qualifiées. Elle est l’auteure d’un livre publié en anglais aux éditions Springer, et consacré à la réforme de la santé en Chine.

 

Dans les hôpitaux français, l’un des services qui est soumis aux pressions les plus fortes, c’est le service des urgences. A Paris, ces services sont en grève depuis le début de la semaine. Un appel à la grève avait été lancé à destination de l’ensemble des 100 000 personnels des hôpitaux publics parisiens pour la journée d’hier.

Reportage de Laurence Théault, du service France de RFI dans un des premiers services d’urgence à avoir dit sa colère, à l’hôpital Saint Antoine.

La situation dans les services d’urgence, on en parlait le 13 mars dernier sur RFI dans un grand reportage signé Laura Martel. Un extrait de ce reportage :

 

Il y a beaucoup de pays où les hôpitaux sont rares et ne sont pas accessibles à tous. Par exemple en Afrique du Sud, l’un des pays les plus inégalitaires au monde avec un système de santé à deux vitesses. D’un côté, dans les campagnes et les townships des hôpitaux publics délabrés. De l’autre côté, dans les quartiers aisés, des cliniques privées flambantes neuves. Sur 55 millions de sud-africains, 10 millions seulement ont accès à une assurance maladie. Le reste de la population est condamné à d’interminables heures d’attentes et à des frais trop élevés. C’est le cas dans la province du Nord-Ouest, une zone rurale à la frontière avec le Botswana où s’est rendu l’envoyé spécial d’Eco d’ici Eco d’ailleurs Noé Hochet-Bodin.

Reportage de Noé Hochet-Bodin.

La Bolivie est un des pays les plus pauvres au monde et en tout cas d’Amérique latine. Au cœur des Andes, le gouvernement a lancé, le 1er mars dernier, un système unique de santé qui prévoit la gratuité pour tous. Mais les infrastructures ne suivent pas.  Les hôpitaux sont surchargés, ils manquent de moyens et le matériel est obsolète. Les médecins veulent alerter sur cette situation, ils descendent dans la rue, ils ouvrent les portes de leurs établissements pour montrer la réalité de l’hôpital public, car ils l’assurent : ils ne peuvent pas accueillir tout le monde. A La Paz en Bolivie, un reportage Eco d’ici Eco d’ailleurs signé Alice Campaignolle.

Reportage de Alice Campaignolle.

 

Eco d’ici Eco d’ailleurs – Les échanges agricoles, otages de la guerre commerciale

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Chaque samedi, Jean-Pierre Boris ouvre les grands dossiers de l’actualité économique française, africaine et internationale. Avec les spécialistes du service Économie de RFI et les meilleurs experts, il identifie les lignes de force de la vie économique mondiale. La globalisation, l’émergence du continent africain, les mutations technologiques, les crises internationales, et leur impact sur les situations économiques locales et sur les populations sont au programme d’Éco d’Ici, Éco d’Ailleurs. ***À partir du 6 avril 2019, le samedi, à 10h10 TU vers toutes cibles ; à 15h10 TU vers le Cambodge ; à 17h10 TU vers l'Afrique.

La question agricole est un peu la grande disparue de l’actualité internationale. Il semblerait que ce ne soit la priorité d’aucune des grandes puissances commerciales. Ni des Américains, ni des Chinois, ni des Européens. Pourtant, semer, cultiver, récolter, transformer et vendre à proximité ou très loin, toutes ces activités sont essentielles à la sécurité alimentaire mondiale, et le mode de régulation ou l’absence de régulation qui prévaudra demain jouera un rôle-clé dans la nouvelle répartition des pouvoirs mondiaux qui se joue en ce moment. Alors, si on parlait agriculture ?Si on se demandait où en sont les échanges agricoles internationaux, où en sont les grands flux, quel impact à l’action de la Maison Blanche de Donald Trump sur cet univers économique, sur les revenus des producteurs et comment les puissances agricoles que sont l’Europe, la Chine, le Brésil, ou encore la Russie ou l’Inde réagissent. Est-ce du chacun pour soi, le temps des grands accords internationaux, des grandes négociations agricoles est-il révolu ? Voilà les questions abordées dans cette émission avec trois grands spécialistes.

Avec : – Charlotte Emlinger est économiste au CEPII, l’un des grands centres de recherche en économie internationale à Paris où elle est responsable des bases de données ayant trait au commerce mondial. Elle est docteure en Economie, et a été formée au Centre international d’études supérieures de sciences agronomiques de Montpellier

– Frédéric Courleux est directeur des études d’un think tank qui s’appelle Agriculture Stratégie et qui s’intéresse, en particulier, en ce moment à l’agriculture européenne

– Thierry Pouch est économiste, responsable du service Etudes et Prospective des Chambres d’agriculture de France, chercheur associé au Laboratoire REGARDS de l’Université de Reims Champagne Ardenne et Membre de l’Académie d’Agriculture de France. 

Aux États-Unis, les producteurs de soja sont victimes de l’affrontement commercial entre leur pays et la Chine. En réponse aux taxes sur les importations d’acier et d’aluminium visant la production chinoise, Pékin a réagi en taxant les importations de soja américain. Conséquence une baisse des exportations américaines et des revenus en nette baisse pour les producteurs.

Reportage d’Anne Corpet dans les plaines agricoles de Pensylvannie.

Pour réduire leur dépendance vis-à-vis des Etats-Unis, les paysans chinois se sont lancés dans la production de soja.

Reportage dans la province du Hebei signé Wu Hannuo et Stéphane Lagarde

Entre les mastodontes que sont les Chinois et les Américains, le Brésil, producteur majeur de soja, peut-il tirer son épingle du jeu.

Reportage de Sarah Cozzolino

On le sait aujourd’hui, il n’y aura pas de sortie immédiate du Royaume-Uni de l’UE. Pourtant, dans les exploitations agricoles britanniques, ces derniers temps, l’inquiétude était forte.

Reportage d’Aabla Jounaidi

Eco d’ici Eco d’ailleurs – Algérie: derrière le tumulte politique, l’atonie économique

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Chaque samedi, Jean-Pierre Boris ouvre les grands dossiers de l’actualité économique française, africaine et internationale. Avec les spécialistes du service Économie de RFI et les meilleurs experts, il identifie les lignes de force de la vie économique mondiale. La globalisation, l’émergence du continent africain, les mutations technologiques, les crises internationales, et leur impact sur les situations économiques locales et sur les populations sont au programme d’Éco d’Ici, Éco d’Ailleurs. ***À partir du 6 avril 2019, le samedi, à 10h10 TU vers toutes cibles ; à 15h10 TU vers le Cambodge ; à 17h10 TU vers l'Afrique.

La démission d’Abdelaziz Bouteflika est loin d’avoir réglé tous les problèmes politiques de l’Algérie. Et c’est la même chose pour les questions économiques. L’économie algérienne repose essentiellement sur sa production et ses exportations d’hydrocarbures, et donc sur les variations des cours mondiaux du pétrole. Lorsque le baril de brut dépassait les 100 dollars, les caisses de l’État algérien étaient pleines et le pouvoir pouvait sans problème piocher dedans pour distribuer des subsides à une population peinant à trouver un emploi. Ce n’est plus le cas depuis 2014, et c’est peut-être ce qui explique la révolte algérienne. C’est en tout cas l’une des questions posées par Julien Clémençot (Jeune Afrique) et Jean-Pierre Boris (RFI) à leur Grand invité de l’économie, El Mouhoub Mouhoud, professeur d’Economie et vice-président de l’Université Paris Dauphine, auteur de nombreux rapports et livres consacrés à l’économie mondiale.

Eco d’ici Eco d’ailleurs – Derrière l’éthique des affaires, une guerre économique (Rediffusion)

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Chaque samedi, Jean-Pierre Boris ouvre les grands dossiers de l’actualité économique française, africaine et internationale. Avec les spécialistes du service Economie de RFI et les meilleurs experts, il identifie les lignes de force de la vie économique mondiale. La globalisation, l’émergence du continent africain, les mutations technologiques, les crises internationales, et leur impact sur les situations économiques locales et sur les populations sont au programme d’Eco d’Ici, Eco d’Ailleurs.

Au cours des dernières années, un mot anglais supplémentaire s’est imposé dans les entreprises. C’est le mot « compliance » qui désigne la mise en conformité  avec les règles déontologiques, éthiques, morales de fonctionnement dans le monde des affaires. Ne pas corrompre, ne pas frauder, ne pas polluer en sont quelques exemples. Cela concerne les entreprises des pays développés qui s’installent à l’étranger, mais pas seulement.L’objectif de cette « compliance », c’est de moraliser, d’assainir le fonctionnement de l’économie, de la rendre plus vertueuse. Comment, quel impact pour les entreprises, pour les citoyens, pour l’économie de cette mise en conformité, quels sont les enjeux cachés de ces règles ? Telles sont les questions que Jean-Pierre Boris pose aux trois invités de l’émission.

(Rediffusion du 8 décembre 2018).

Avec :

– Henri-Jacques Citroën est senior vice-président de la société ADIT qui fait de l’intelligence stratégique et de l’éthique des affaires. Il a longtemps vécu au Venezuela, pays avec lequel il a gardé des attaches. Il y a mis au point une forme novatrice de relations entre les entreprises et leur environnement économique et social. A ce titre, il a conseillé des entreprises comme Total ou Sanofi.

– Fabien Ganivet est avocat, spécialiste de contentieux pénal des affaires au sein d’un grand cabinet international DLA Piper. Il y travaille aussi sur les questions de conformité et de prévention des risques. Il a auparavant été magistrat, et a aussi travaillé dans des cabinets ministériels.

– Marc Lenglet est professeur associé à Neoma Business School. Il y mène des recherches qui s’inscrivent dans le courant des études sociales de la finance. Il a publié en 2016 un livre collectif intitulé « La fabrique de la finance », aux éditions Septentrion. Dans ce livre qui vient d’être traduit en anglais, il affirme qu’il existe de multiples interprétations possibles du phénomène financier et qu’on ne peut se limiter au prisme hégémonique de la théorie financière orthodoxe. Pour vous, la finance est le fruit de bricolages, de hasards, de rapports de force, de compromis.

► Autres Eléments

1 / En RDC, des communautés villageoises ont déposé plainte devant le mécanisme de recours de l’agence allemande d’aide au développement contre la société Ferronia. Cette société exploite une énorme plantation d’huile de palme du nord de la RDC. Les communautés reprochent à Feronia d’avoir outrepassé ses droits fonciers et de maltraiter les populations locales. Dossier signé Olivier Rogez.

2/ En Equateur, onze sociétés finlandaises viennent de signer un accord avec le gouvernement de Quito. Ces sociétés qui sont installées en Equateur s’engagent à respecter les règles d’éthique qui s’imposent de plus en plus dans le monde des affaires. C’est la conséquence du scandale Odebrecht, du nom de l’entreprise brésilienne de travaux publics qui a corrompu des centaines d’hommes politiques et de fonctionnaires dans la plupart des pays d’Amérique latine. En Equateur, des hommes politiques, des magistrats sont en fuite. Un vice-président est en prison. Mais, malgré l’accord signé par les entreprises finlandaises, beaucoup reste à faire en Equateur pour moraliser la vie économique. Reportage d’Eric Samson à Quito.

 

Les partenariats public privé, une panacée?

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Chaque samedi, Jean-Pierre Boris ouvre les grands dossiers de l’actualité économique française, africaine et internationale. Avec les spécialistes du service Economie de RFI et les meilleurs experts, il identifie les lignes de force de la vie économique mondiale. La globalisation, l’émergence du continent africain, les mutations technologiques, les crises internationales, et leur impact sur les situations économiques locales et sur les populations sont au programme d’Eco d’Ici, Eco d’Ailleurs.

Lors de son récent déplacement en Ethiopie et au Kenya, le président français Emmanuel Macron a annoncé la signature de quelques contrats entre de grandes entreprises françaises de travaux publics et le gouvernement kenyan. Parmi les réalisations annoncées, une autoroute au départ de Nairobi et sa gestion pendant trente ans. Quand une entreprise privée construit et exploite une infrastructure pour le compte d’une collectivité, d’une région, d’un Etat, on parle de partenariat public privé. PPP, trois initiales qu’on entend souvent quand il s’agit de convaincre que le financement sera indolore. Cela vaut pour les pays africains comme en Europe ou en Amérique latine. Mais est-ce si indolore que cela ? Ces partenariats publics privé sont-ils efficaces, contribuent-ils à la meilleure gestion des finances publiques ou sont-ils des leurres ? Questions posées par Jean-Pierre Boris à ses deux invitées.
– Carine Staropoli, professeure associée à l’Ecole d’Economie de Paris, maître de conférences en Sciences économiques à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directrice adjointe de la chaire Economie des partenariats public privé. Carine Staropoli est l’auteure d’une étude sur les smart-city « quelles relations public-privé pour rendre la ville plus intelligente ». C’est publié par le think tank Terra Nova.
– Assiba Djemaoun, coordinatrice des Partenariats Public Privé au sein de l’Agence Française de Développement. Elle occupe cette fonction depuis environ un an. Auparavant, Asssiba Djemaoun avait travaillé sur cette question au ministère des Finances et dans des cabinets d’avocats internationaux. Elle est juriste.
– Séverine Picard, conseillère politique principale à la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE, un organisme qui représente 59 organisations syndicales des pays membres de l’Organisation.
► Autres Eléments
A Paris, l’un des dossiers les plus importants de Partenariat Public Privé de ces dernières années, cela aura été le alais de Justice. Un nouveau bâtiment a été construit à la périphérie de Paris pour y regrouper des services hier dispersés dans toute la capitale et en particulier le Tribunal de Grande Instance. Cet imposant bâtiment, fruit d’un partenariat public privé, a été inauguré il y a tout juste un an et il ne fait pas que des heureux. C’est un reportage Eco d’ici Eco d’ailleurs signé Gabrielle Maréchaux.
Un autre exemple de partenariat public-privé avec ce qui se prépare à la gare du Nord, l’une des principales infrastructures ferroviaires françaises. La gare va faire peau neuve. Elle doit être transformée à l’horizon 2024 pour les Jeux Olympiques de Paris. Et pour cela, la SNCF a fait appel à des fonds privés. C’est un reportage Eco d’ici Eco d’ailleurs signé Pauline Gleize.

Au Sénégal, pays qui a beaucoup recours à ces formes de financement. A Dakar, une autoroute a été construite avec ce modèle économique. C’est l’autoroute dite de « l’avenir » qui relie la capitale, Dakar, à l’aéroport international de la ville. L’infrastructure a été réalisée par la filiale du groupe français Eiffage au Sénégal, la Sénac. Le premier tronçon a été livré en août 2013. Mais pour l’emprunter, il faut s’acquitter d’un péage. C’est un reportage Eco d’ici Eco d’ailleurs signé William de Lesseux à Dakar.

Un autre exemple dans un pays intermédiaire. En Amérique latine, le Chili arrive régulièrement en tête des classements des pays les plus favorables aux partenariats public-privé en Amérique du sud. Depuis le début des années 1990, des routes, des ports, des aéroports, ou encore des infrastructures électriques ont été financés par ce biais. Des hôpitaux aussi, plus récemment, pour parer au manque d’infrastructures de santé dans le pays. Trois hôpitaux chiliens ont été construits via des partenariats public-privé, et deux autres sont en construction. C’est un reportage Eco d’ici Eco d’ailleurs signé Justine Fontaine à Santiago du Chili.

L’économiste Branko Milanovic et les inégalités mondiales

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Chaque samedi, Jean-Pierre Boris ouvre les grands dossiers de l’actualité économique française, africaine et internationale. Avec les spécialistes du service Economie de RFI et les meilleurs experts, il identifie les lignes de force de la vie économique mondiale. La globalisation, l’émergence du continent africain, les mutations technologiques, les crises internationales, et leur impact sur les situations économiques locales et sur les populations sont au programme d’Eco d’Ici, Eco d’Ailleurs.

L’économiste Branko Milanovic est l’invité d’Eco d’ici Eco d’ailleurs pour son livre « Inégalités Mondiales », aux éditions La Découverte. Présent à Paris à l’invitation de l’Ecole de commerce internationale Skema Business School, Branko Milanovic a fait un détour par les studios de RFI où, au micro de Jean-Pierre Boris, il évoque l’apparition d’une classe d’ultra-riches qu’il qualifie de « ploutocrates ». Les grands gagnants de la mondialisation, dit-il, ce sont les ultra-riches des pays développés et les classes moyennes des pays asiatiques. Mais dans les pays riches, les classes moyennes payent le prix fort.
→ A écouter en détail dans cette émission.
En Italie, le gouvernement d’extrême-droite vient d’abattre l’une de ses cartes majeures…Le 6 mars dernier des inscriptions pour prétendre au revenu de citoyenneté ont été ouvertes Cette mesure phare du programme du Mouvement 5 étoiles ressemble par certains aspects à un revenu universel à destination des plus défavorisées. Elle était très attendue dans le sud de l’Italie, qui concentre les plus grosses difficultés économiques et sociales, le  Cependant, pour beaucoup, ce revenu de citoyenneté ne répond pas à la paupérisation croissante du territoire.

Un reportage de Cécile Debarge
 
Voilà un exemple des inégalités en Afrique en Côte d’Ivoire où depuis une dizaine d’année la croissance économique est qualifiée d’ « insolente ». Pourtant, selon les dernières statistiques connues 46 % des Ivoiriens vivent sous le seuil de pauvreté contre 51 % en 2011, « loin de ce qui pouvait être attendu pour une économie qui a augmenté de 80 % depuis 2012 » estime le dernier rapport de la Banque Mondiale.

Un reportage de Carol Valade
 
L’Indonésie est le 4è pays le plus peuplé du monde avec plus de 250 millions d’habitants. En 2016, selon les chiffres de la Banque Mondiale, les Indonésiens étaient plus de 9 millions à travailler à l’étranger, soit 7 % de la population active. Ils auraient, cette année-là, envoyé ou rapatrié l’équivalent de plus de 8 milliards d’euros dans l’archipel (soit près de 1 % du PIB). Une partie de cette main d’œuvre, sans permis de travail, sert part ailleurs de variable d’ajustement économique dans les pays voisins. Tolérés pour ne pas dire courtisés en fonction des besoins saisonniers, certains de ces travailleurs indonésiens sans statut légal sont ensuite régulièrement renvoyés dans leur archipel d’origine.

Un reportage de Joël Bronner

Le Japon appauvri face à la concurrence chinoise

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Chaque samedi, Jean-Pierre Boris ouvre les grands dossiers de l’actualité économique française, africaine et internationale. Avec les spécialistes du service Economie de RFI et les meilleurs experts, il identifie les lignes de force de la vie économique mondiale. La globalisation, l’émergence du continent africain, les mutations technologiques, les crises internationales, et leur impact sur les situations économiques locales et sur les populations sont au programme d’Eco d’Ici, Eco d’Ailleurs.

Emprisonné le 19 novembre 2018 à Tokyo, accusé de malversations, un des chefs d’entreprise les plus emblématiques de ces dernières décennies, le patron de Renault Nissan, Carlos Ghosn a retrouvé une liberté limitée le mercredi 6 mars 2019.
Carlos Ghosn était au firmament du monde patronal japonais. Sa chute est l’occasion de nous pencher sur ce Japon industriel qui a eu besoin d’un tel manager et sur cette économie japonaise confrontée à l’irruption dans son étranger proche du colosse chinois. Plus exactement, comment se comporte l’économie japonaise dans la révolution technologique actuelle, et comment cet archipel a-t-il digéré la mondialisation ? Voici les questions abordées par Jean-Pierre Boris Cynthia Kalasopatan Antoine et Gilles Dufrénot.
– Cynthia Kalasopatan Antoine est économiste à Rexecode, un institut d’études économiques privé et indépendant. Avant d’intégrer cette équipe, elle a longtemps vécu en Asie, en particulier à Singapour où elle travaillait au sein de la banque Mizuho, une des trois banques géantes japonaises.
– Gilles Dufrénot est professeur d’économie à l’Université Aix Marseille, membre de l’Ecole d’Economie de Marseille et chercheur au CEPII, l’un des grands think tank économiques parisiens. Gilles Dufrénot a été, de 2004 à 2008, conseiller du commissaire chargé des politiques économiques au sein de l’UEMOA, l’Union économique et monétaire ouest-africaine. Il vient de passer plusieurs mois en mission à Osaka, une des grandes villes japonaises. Son dernier livre publié s’intitule « Les pauvres vont-ils révolutionner le XXIème siècle ? Transcender le capitalisme » aux éditions Atlande.
 
Les chiffres du chômage au Japon sont de nature à faire pâlir d’envie tous les dirigeants français. 2,5% de chômage, c’est vraiment très peu. Et en fait, ce n’est pas assez. Parce que cela reflète une réelle pénurie de main d’œuvre, la plus grave depuis 50 ans. Au Japon, une entreprise sur deux est en sous-effectifs et ne trouve pas de personnel. Un phénomène qui affecte la vie quotidienne des Japonais.

Un reportage de Bruno Duval

 
L’image qui a longtemps prévalu concernant les salariés nippons, c’est celle de nuées d’employés en costume-cravate qui, chaque matin, se rendaient au bureau en rangs disciplinés. C’était un cliché et ça l’est plus encore aujourd’hui. Car dans le Japon de ce 21ème siècle, plus d’un salarié sur trois n’a qu’un emploi précaire. Ce qui veut dire aussi sous-payé. Et parmi ces précaires, il y a beaucoup de jeunes et beaucoup de femmes. Ce phénomène s’est largement amplifié depuis vingt ans.

Un reportage de Bruno Duval
 
Depuis 1993, le Japon s’est lancé dans le soutien aux économies africaines avec un organisme appelé TICAD, en français la conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique. L’un des axes de l’aide japonaise, c’est l’agriculture. Au Kenya, par exemple, la coopération japonaise tente de développer la riziculture en transmettant le savoir-faire japonais en la matière. C’est important parce que les kenyans consomment de plus en plus de riz. 800.000 tonnes l’an dernier, seulement 30% produits dans le pays. Le reste est importé. D’où le projet RiceMapp lancé en 2012 à Mwea, la région névralgique de la riziculture au Kenya à 2 heures de route à l’Est de Nairobi, la capitale.

Un reportage de Charlotte Simonart