Maison comtale cherche domaine
La puissante maison de Habsbourg a pu annexer de vastes territoires par l’extinction des familles établies entre Allemagne et Suisse dès le 12e siècle: les Zähringen et les Kyburg. Par son accession au trône impérial en 1273, elle gagna en puissance alors même qu’elle perdait en influence dans les territoires des Waldstätten après sa cuisante défaite à Morgarten en 1315.

Par Alain Perrottet et Christian Ciocca.

De l’accession au trône du Saint-empire romain-germanique de Rodolphe Ier en 1273 à la mort de l’empereur d’Autriche-Hongrie François-Joseph Ier le 21 novembre 1916, la puissante maison de Habsbourg a régné sur l’Europe durant six siècles et demi.

La première demeure seigneuriale de la famille se situe à Habichtsburg au bord de l’Aar en Argovie, devenu le village de Habsburg. De cet éperon rocheux, les seigneurs conquirent une partie de la Suisse puis se tournèrent vers l’Autriche.

Un très long règne
Après soixante-huit ans de règne, l’empereur d’Autriche et roi de Hongrie, François-Joseph Ier de Habsbourg-Lorraine décédait à Vienne, sa ville natale, laissant à son petit-neveu, Charles Ier, le trône impérial. Ce long règne en compagnie de son épouse Elisabeth de Wittesbach, Sissi, assassinée à Genève en 1898 fut marqué par la volonté autocratique d’un prince réactionnaire.

Par Alain Perrottet et Christian Ciocca.

La fulgurance et la mort
La redécouverte de son œuvre et de sa vie, à la fin des années 1980 dans la culture germanique puis française par des traductions, a permis de réévaluer l’existence fulgurante et la grandeur d’une œuvre littéraire, faite d’émerveillements et de ruptures, d’élans et d’autodestruction.
Par Bastien Moeckli et Christian Ciocca.

Une Suissesse très peu patriote
A l’évidence, lors des années 1930 et la montée du péril totalitaire, Annemarie Schwarzenbach a-t-elle cultivé des valeurs antinomiques à celles défendues alors par le conservatisme des élites helvétiques, très moralisatrices.

Décédée stupidement des suites d’une chute en vélo à l’âge de trente-quatre ans le 15 novembre 1942, la petite-fille du général zurichois Ulrich Wille, commandant en chef durant la guerre 14-18, s’est détruite en bâtissant une œuvre.

Reporter, photographe, nouvelliste, chroniqueuse, auteure d’une grande correspondance et romancière, l’écrivaine suisse s’est dressée très vite contre sa famille germanophile et trop complaisante face au nazisme.

Etoile fuyante
Dès son adolescente, cette enfant gâtée d’une riche famille zurichoise, a vécu une vie fulgurante, marquée par ses opinions antifascistes, sa dépendance à la drogue et ses amours tumultueuses avec des femmes.
Par Bastien Moeckli et Christian Ciocca.