La papauté avignonnaise, au XIVe siècle, voit fleurir les rameaux musicaux du dernier Moyen-Âge, dans ce que lʹhistoire de lʹart a vu injustement comme une simple période de transition, après les flamboiements gothiques et dans lʹattente du tremblement de terre de la Renaissance.
Le musicologue et musicien Vincent Arlettaz, fondateur de la « Chapelle des Ducs de Savoie », connaît ce siècle comme sa poche, et nous révèle un art dont le qualificatif consacré, « subtilior », donne envie dʹy retourner…
Par David Meichtry

Après une visite en 1910, il fallut attendre 73 ans avant que François Mitterrand ne se rendît en visite d’Etat à Zurich en 1983, deux ans après son élection à la magistrature suprême, le 10 mai 1981. Il récidiva en 1985 et plusieurs fois à titre privé.
Par Christian Ciocca

Nichée depuis lʹan 515 dans un goulet de la vallée du Rhône, lʹabbaye de Saint-Maurice dʹAgaune détient un record dans la chrétienté occidentale avec 1500 ans dʹactivité ininterrompue. Connue aujourdʹhui pour son collège-pensionnat et pour les pièces somptueuses de son trésor, elle a traversé les siècles en accueillant des jeunes gens enseignés par des chanoines érudits. Bien quʹinscrits dans la plus pure tradition et orthodoxie catholiques, ces engagements ont suscité leur lot de crises et de mythes dont lʹouvrage de la professeure dʹhistoire à lʹUniversité de Fribourg, Stéphanie Roulin, présente une lecture critique.
Avec Stéphanie Roulin, professeure dʹhistoire contemporaine à lʹUniversité de Fribourg et à Brigue, auteure de: « Une abbaye dans le siècle. Missions et ambitions de Saint-Maurice (1870-1970) », Editions Alphil, mai 2019 et José Steck, ancien élève à l’Abbaye de Saint-Maurice.

Par Christian Ciocca

Une des idôles hollywoodiennes, la Britannique Audrey Hepburn, oscarisée à l’âge de 23 ans pour « Vacances romaines », s’installa en Suisse à Tolochenaz dans les années 70′ après avoir cessé sa trépidante carrière internationale. Elle se consacra alors à sa fondation humanitaire jusqu’à sa mort en 1993.
Par Christian Ciocca

L’esprit de compétition
Lʹêtre humain est-il foncièrement compétitif ? Les valeurs qui présidaient aux joutes antiques, Jeux olympiques en tête, puis jeux romains dans lʹarène, étaient-elles différentes de celles qui prévalent aujourdʹhui? A lʹheure de la compétition de tous contre tous dans une société régie par les lois du marché, la compétition mondialisée est-elle forcément plus féroce que dans les mondes grec et romain? Ces questions sont au cœur de lʹexposition « Que le meilleur gagne! » à voir au Musée romain de Vidy. De lʹAntiquité aux télécrochets en passant par les multiples concours qui déclinent tous les aspects du quotidien, lʹexposition passe ainsi en revue lʹéventail des comportements suscités par lʹesprit de compétition. Avec à la clé, une question: face à lʹurgence des enjeux planétaires, écologiques et humains auxquels nous sommes confrontés aujourdʹhui, quelles leçons tirer de la longue histoire de la compétition?
Avec Laurent Flutsch, directeur du Musée romain de Vidy et commissaire de lʹexposition, et Séverine André, commissaire
A voir: lʹexposition « Que le meilleur gagne » au Musée romain de Vidy-Lausanne, jusquʹau 20 janvier 2020.
Une émission de Nicole Duparc

La capitulation des armées allemandes le 7 mai 1945 fut suivie le lendemain par l’armistice sans condition, accepté par les vaincus nazis. Le plus jeune reporter de Radio-Genève, Henri Meyer de Stadelhofen, le révéla à l’Europe entière sur les ondes de Sottens avant son annonce officielle par les Alliés.
Par Christian Ciocca

Alors que lʹutopie est à la fois le « non-lieu » et le « meilleur lieu possible », le lieu pouvant renvoyer à un espace topographique ou à un champ discursif, lʹhypertopie est une utopie totale. Selon André Ourednik, elle naît de la conjonction de lʹarchivage en masse des données et de leur accessibilité instantanée sur internet; elle se définit comme un lieu unique, un immense « partout ».
Avec André Ourednik, auteur de « Hypertopie – de lʹutopie à lʹomniscience », Editions de La Baconnière, mai 2019
Par Christian Ciocca

Bien que le Général ne daignât jamais visiter la Suisse dans le cadre de ses fonctions présidentielles, il n’en était pas moins descendant d’un mercenaire bruntrutain (Porrentruy), François-Ignace Nicol dont la fille naquit en France en 1769. Révélée après sa mort, cette ascendance helvétique lui échappa toute sa vie.
Par Christian Ciocca