De son côté, La Référence Plus invite le chef de l’État à « garantir la liberté de la presse et chasser la précarité au sein des organes et parmi les journalistes ». Ce quotidien se félicite ainsi de la reconnaissance du travail du journaliste par le nouveau pouvoir de la RDC. Et demande à celui-ci de « poser des gestes pour chasser la pauvreté qui s’est installée confortablement parmi les chevaliers de la plume ».
« La liberté de la presse est particulièrement importante pour la République Démocratique du Congo qui vient de connaitre sa première passation de pouvoir pacifique et démocratique », écrit de son côté l’ambassadeur des États-Unis, Michael Hammer, dans un article repris dans plusieurs journaux, dont La Prospérité. Pour le diplomate américain qui affirme avoir observé le dynamisme et la compétence des médias congolais, il y a « espoir que le Congo pourrait occuper la place de leader qui lui revient de droit sur le continent, un pays d’importance stratégique », souligne encore Michael Hammer.
Quant à la Fête internationale du Travail, le quotidien L’Avenir s’interroge : « Le 1er Mai, pour qui et pourquoi ? ». Ce journal dénonce le rôle négatif des délégués syndicaux qui ont travesti la fête du 1er Mai en la transformant en scène de beuverie. Le confrère conseille alors de « fêter autrement le 1er Mai au Congo-Kinshasa ».
Et dans Forum des As : « L’intersyndicale nationale du Congo sollicite l’implication de Félix Tshisekedi dans la réduction de la tension salariale ». Selon ce journal qui cite Guy Kuku, président de cette structure, « il est inadmissible qu’un député national ou un sénateur qui travaillent pendant six mois seulement au cours d’une année, reçoivent des émoluments allant jusqu’à 13 000 dollars américains alors qu’un enseignant qui passe toute sa vie à éduquer, instruire les enfants, attend un salaire mensuel de misère de quelques 55 dollars américains ».